mercredi 10 août 2016

Flip 47

Christophe André, dans son Abécédaire de psychologie positive, me dit que je suis au pire moment de ma vie ! Flippant...



Mais plein d'espoir : derrière le fond de la courbe, cela remonte, et remonte haut ! je ne peux que me réjouir des années qui arrivent ! et cela tombe bien, car en effet, j'avais l'impression d'être au fond du trou tout en gardant bien en tête cette lumière devant moi. Intuition ? Optimisme ? Peu importe, si Monsieur le psychiatre me démontre (chiffres à l'appui) que le meilleur est à venir, je suis rassurée et fais confiance à ma bonne étoile !


dimanche 7 août 2016

Buren en couleur




Petit tour sous la grosse chaleur de ce dimanche d'août à la Fondation Louis Vuitton, dans le bois de Boulogne, à l'ombre sous les grandes voiles habillées par Buren.


Jolies couleur, jolies vues des terrasses tout en haut des escaliers nombreux, pour un beau musée en pleins et déliés.

Mais je laisse parler les photos, à vous d'apprécier la vue sur la Défense, ou les poissons volants du restaurant.





samedi 6 août 2016

Déesses indiennes en colère

Un film sur l'Inde magnifique de paysages, de couleurs, de musique.. un film qui m'a rempli les yeux et le coeur d'émotions. Des actrices remarquables pour une histoire terrible, dans une Inde d'aujourd'hui où les filles essayent de trouver une certaine liberté contre le sexisme de cette société menée par les hommes.

L'introduction nous présente 5 belles femmes indiennes, actives, fortes et affirmant leur liberté contre les hommes de leur entourage. Cette première partie nous laisse croire qu'elles ont gagné leur combat et vivent comme elles le souhaitent. Pleines de joies, de rires, de discussions féminines et d'une belle amitié, ces jeunes femmes dégagent une énergie magnifique dans une belle maison ouverte à tout vent, réunies autour de la table ou admirant le jeune voisin.. une belle réunion d'amies.

Déesses Indiennes en colère, un film de Pan Nalin
Mais petit à petit les histoires se racontent sur les coussins orientaux... et les drames apparaissent avec leur flot de larmes. Des histoires de jeunes femmes dans un pays où la femme ne devrait pas sortir du foyer et de la maison, où le mari est imposé, le short banni de la bonne éducation, chanteuses ou comédiennes doivent être des femmes "objet".. une société qui n'évolue pas.

La troisième et dernière partie du film est le point ultime du drame, et du terrible pouvoir des hommes, mais aussi de leur aveuglement. Reste dans la tête la dernière scène qui rétablit l'espoir que les choses peuvent changer, mais à quel prix.. ?

Ce film est terriblement bouleversant par son modernisme : des jeunes femmes d'aujourd'hui dans un monde immobile basé sur des traditions ancrées et qui paraissent immuables. On ne peut pas s'empêcher de mettre en parallèle nos vies et nos libertés; mais aussi les problèmes de l'Islam et nos incompréhensions de ces femmes voilées refusant le regard.




Jardins d'Orient

Curieux contraste entre les immeubles froids et métalliques et les jardins d'Orient présentés sur le parvis de l'Institut du Monde Arabe, aux jolies mosaïques sous les rosiers et autour d'une anamorphose amusante.

Parvis de l'Institut du Monde Arabe
Cette exposition qui a fait beaucoup parler d'elle, nous montre un jardin bien pauvre, malgré probablement la bonne volonté du commissaire d'exposition, en ce mois d'août calme et au soleil capricieux. Y manque le foisonnement des fleurs des bougainvilliers, des grenades et palmiers, les couleurs fortes de l'Orient, les parfums voluptueux des jasmins et enfin le doux clapotement de l'eau. Ces 3 éléments - couleurs, odeurs et eau - fondent la construction de ces jardins "paradis", comme l'origine du mot "paradeisos" qui signifie "enclos" nous le rappelle. Dans notre imaginaire enrichi de contes et de miniatures fines... débordant de fleurs autour d'un bassin en forme d'étoile, cachant les amours et les rires, le jardin d'orient est un havre de paix. C'est ce qui manque sur ce parvis parisien, mais malgré cela nous avons fait, romantiques et avides de vacances au sud, une jolie promenade entre les rosiers, les oliviers, citronniers, arbres à grenades... et autres plantes odorantes.

L'exposition (à l'intérieur du musée) nous raconte comment l'eau est au coeur de ces jardins, dans ces pays où il fallut être ingénieux pour amener l'eau et créer ces oasis de verdure, symboles de richesse des palais et des villes.

La géométrie toute particulière divisé en quatre parties égales autour du bassin central en étoile, appelé le Chahâr-bâgh, est le motif qui se retrouve dans tous les jardins d'orient, composant des parterres végétaux typiques, et que l'on retrouve par exemple au Taj Mahal en Inde, mais aussi La Ménara à  Marrakech. Cette inspiration a été reprise plus récemment au jardin Majorelle à Marrakech également, créé par l'artiste au début du XXème siècle.

Jardin Majorelle à Marrakech, photo
J'ai apprécié dans cette exposition de magnifiques oeuvres - peinture, dessin, tapisserie au fil de soie, photos- qui m'ont emporté loin de Paris et m'ont confirmé combien j'aime les jardins, les terrasses, les reflets dans l'eau.. lieux rêvés de tous mes plaisirs sensuels et spirituels, mais aussi source d'inspiration artistique et peut être davantage si cela pouvait être..